P100: Blindage de l'alimentation

Dernière réalisation de l'année, le blindage de l'alimentation du P100 avec un boitier Schubert. Ce petit montage m'a donné l'idée de le dupliquer pour alimenter les MCR1  mais aussi un compteur Geiger EkCo Radiac Survey Meter N°2 à chambre d'ionisation nécessitant des batteries désormais introuvables.

Le début d'année 2025 devrait aussi voir aboutir quelques chantiers dont le redémarrage de ce gonio, celui du Telegon IV ainsi que d'un Siemens E309B. Et bien d'autres travaux avec en autre le dépannage de mon Tek 7904.

Eddystone 6200: Ajout d'une sortie 1.4MHz

Le récepteur Eddystone 6200 dispose d'une sortie FI 1.4MHz en option (/I) mais mon exemplaire n'en est pas équipé. Hors je souhaite le connecter sur le décodeur FSK R&S GA082. J'ai donc décidé d'ajouter cette option. Ne disposant des schémas, j'ai recherché sur différents points de test la présence d'in signal module à 1.4MHz. Après avoir trouvé celui, j'ai fabriqué et connecté une platine assurant un étage tampon.

Le résultat est très probant avec un signal de plus de 200mV en sortie, et un décodage parfait des transmissions météo de Hambourg sur 10100.8 50/450.

Je suis assez surpris de la qualité de réception de ce récepteur et de la performance du décodeur GA 082, ici équipé du firmware version 3.0. Je suis à la recherche d'une version plus récente, si elle existe, mais aussi de l'extension de 10 programmes GA082P1 640.4660.02.

P100: Dépannage

Le goniomètre P100 pour lequel une alimentation 'moderne' a été réalisée ne fonctionne pas. Etonné de découvrir - avant la mise sous tension - que le câblage de la prise d'alimentation est inversée par rapport à celui indiqué dans la documentation, je me suis intéressé à la référence exacte de l'équipement qui porte la référence '/2' quand la documentation et mon autre P100 porte la référence '/3'. Le jeu des différences met en évidence l'utilisation d'une série de tubes consommant 50mA (DF91/DK92) quand la version suivante utilise la série 25mA (DF96/DK96).

En retournant l'équipement, une bruit de pièces détachées s'est fait entendre. Le démontage des blindages, de toute façon nécessaire pour le dépannage, permet de récupérer des morceaux d'un noyau de ferrite. Ils semblent pourtant tous être dans les bobinages !

On remarquera le bloc C43 constitué de 12 condensateurs tubulaires en parallèle. Montage déjà rencontré dans des équipements de la seconde guerre mondiale. Il me faut maintenant trouver la cause de l'absence de toute réaction de poste quand pourtant toutes les tensions sont correctes et aucun filament des tubes n'est coupé. Le quartz hélas manquant n'est là que pour la démodulation A1.

Les choses amusantes commencent quand un test de continuité indique un problème sur la liaison HT allant du transformateur BF à l'anode de la DL96. Pas étonnant qu'aucun souffle ne sorte du haut-parleur. A ce propos, le connecteur pour casque - deux fiches de 4mm - contient un contact pour déconnecter le haut-parleur.

A suivre...

RR2B: Fonctionnel

Le récepteur RR2B vient de rejoindre l'émetteur associé. Les capots manquant seront réalisés en impression 3D d'ici la fin du mois. Il restera à trouver la ou les alimentations d'origine ainsi qu'un casque. En attendant, j'utilise un ancien casque de 2000 Ohms et l'alimentation réalisée par Jean-Paul. 

Réception de DDK9 sur 10.108MHz très mauvaise aujourd'hui.

Excellente réception d'une station de broadcast du coté des 20MHz.

RR2B: Le récepteur de l'ensemble RS1

L'émetteur de l'ensemble RS1 vient de se voir adjoindre le récepteur RR2B que m'a cédé Jean-Paul qui a lu mon appel à recherche de cet équipement. Le récepteur est totalement fonctionnel, Jean-Paul ayant réalisé une alimentation secteur. Deux modifications sont à signaler: le câble d'alimentation qui n'est pas d'origine et le changement du tube 1L6 introuvable par une DK96 moyennant l'ajout d'une résistance de 1000Ohm pour calmer les accrochages.

Bien marqué par les années, ce récepteur vient de faire l'objet d'une remise en forme: changement de quelques vis qui n'étaient pas d'origine, ajout d'une reproduction papier de l'étiquette d'identification en attendant d'en réaliser une plus propre, remise au noir du coffret aluminium et des boutons à l'aide de 'Zebraline', une pâte à noircir l'acier qui permet d'obtenir un noir profond qui tient bien après séchage. Cette couche peut être facilement enlevée contrairement à de la peinture.

Par ailleurs, une nouvelle calculatrice vient de rejoindre la collection sous la forme d'une CANON Palmtronic Quartz, une calculatrice commercialisée en 1978 et permettant de disposer d'une horloge chronomètre en permanence avec soit. Merci Jean-Paul.

P100: Conception d'une alimentation

Le second goniomètre P100 embarque une alimentation secteur 'bricolée' qu'il me faudra reprendre un jour. En attendant, je me suis lancé dans la réalisation d'une alimentation 'moderne', à a savoir un convertisseur DC/DC fournissant toutes les tensions requises: 75V/15mA, 1.5V/200mA, -1,5V et -3V sous quelques mA. Ma première approche a été de réaliser un convertisseur basé sur un auto-oscillateur avec un transformateur sur ferrite prenant trop de place. Sans succès, l'oscillateur ne démarrant pas. Ceci est probablement dû aux caractéristiques non adaptées du pot ferrite.

J'ai ensuite remis en état une seconde alimentation DY27B, laquelle est susceptible de fournir les bonnes tensions mais occupe un volume conséquent. J'avoue ne pas être arrivé à totalement redémarrer cette seconde alimentation, l'oscillateur étant parfaitement fonctionnel sans qu'aucune tension ne soit présente en sortie. 

Pour enfin choisir une conception plus pratique: régulateur LM317T pour le 1.5V à partir duquel sont générées les tensions de -1.5V et -3V au moyen de deux 7660 et génération du 75V au moyen d'un LT1082CN8 capable - cela reste à vérifier - de fournir les 15mA requis.

Un circuit imprimé maison a été réalisé, circuit pouvant être séparé en trois modules. La génération des basses tensions fonctionne parfaitement avec peut-être le radiateur du LM317T à revoir. La tension de -1.5V est très stable, ce qui n'est pas le cas de la tension de -3V qui varie d'une dizaine de millivolt sans charge toutefois. La génération du 75V fonctionne et doit être testée en charge avant d'intégrer cet ensemble dans un boitier blindé.

Les essais en charge ont montré que le LM317T ne dépassait pas les 66°C avec un débit de 200mA. La mise en charge du LT1082 a mis en évidence une erreur dans le choix de la self puisque sous 12V d'alimentation et 13mA de consommation en sortie la tension plafonne à 32V sauf à augmenter temporairement la tension d'alimentation à 30V. Le changement de la self de 2.2mH par une self de 1mH résout le problème. Des selfs de 1mH de plus petites tailles sont en commande pour validation. On constate un très léger échauffement de la self et des condensateurs (qualifiés pour 105°C) ainsi que du LT1082CN8 (<50°C) 

Dans les désagréments inexplicables, le LM317T qui fournissait 1.5V en charge hier est passé à 1.55V quand pourtant le pont de résistance n'a pas changé. Aucune oscillation n'est constatée et un renforcement du découplage ne change rien.

Des tests seront menés après intégration dans un boitier blindé sur le niveau de bruit généré par le découpage.

A suivre.

SIG638: Touches manquantes

Deux touches sont manquantes sur le goniomètre Sig638/1 que je suis en train de remettre en état. Une modélisation 3D a donc été effectuée pour reproduire celles-ci. Après quelques essais, le résultat s'approche de l'original, sur l'aspect extérieur en tout cas.

L'impression est faite en PETG blanc qu'il me faudra lisser pour obtenir l'aspect des touches originales. J'approvisionnerai peut-être un filament de couleur crème. A suivre. 

Morse: Charles de Vos - Remise en état - Suite

Le transcripteur morse Charles de Vos est désormais totalement fonctionnel. La confirmation de son origine se trouve sur le fond du support sous la forme du lion belge.

Trois piles usagées de 9V suffisent à activer les électroaimants. Il me reste à trouver une clef morse ainsi qu'un milliampèremètre de cette époque.

SIG638: Nettoyage

Un récepteur HF SiG-638/1 des années 60 produit par Telefunken vient de rejoindre le shack dans un bien piteux état extérieur. Ce récepteur est la base d'un ensemble de radiogoniométrie permettant de couvrir la bande HF voir bien au-delà avec les extensions ad-hoc. Connu sous la dénomination Telegon IV, ce système a été utilisé par l'armée française des années 60    au début des années 80 couplé avec le goniomètre P100.

Une fois sorti de son coffret, l'équipement doit être nettoyé et inspecté avant toute mise sous tension. Ceci permet de découvrir une conception modulaire et une réalisation hors du commun en terme de robustesse. Il faut dire que ce matériel pouvait être embarqué sur le terrain dans des camions ne disposant pas des meilleurs suspensions.

Ici, de la poussière cache des transistors germanium de type AC124 de fabrication Telefunken. Les modules les plus accessibles sont démontés en repérant les connexions car les bagues d'étiquetage ne sont plus très lisibles.

Un gros nettoyage permet de mieux apprécier la qualité du câblage et des composants. Je suis prêt à parier qu'aucun condensateur ne sera trouvé en défaut.

Le mécanisme de sélection des bandes est superbe: premier sélecteur sur stéatite et mise en fonction des accords par glissière, les accords non utilisés étant mis  à la masse.

Le module d'alimentation est d'une qualité similaire avec des condensateurs de filtrage sous la forme de cartouches enfichables, dispositifs que l'on trouvait déjà sur certains matériels de transmission Telefunken dans les années 40. Les cartouches sont ici datées des années 63 et 66.

Les prochaines étapes vont consister à reformer les condensateurs, tester l'alimentation hors équipement si je trouve les bons points d'alimentation - le connecteur est d'un modèle inhabituel - tout en continuant de séparer les modules pour inspection et nettoyage. Sans oublier de modéliser puis d'imprimer les deux touches manquantes des sélecteurs...

Quelques semaines de travail en perspective.

Morse: Charles de Vos - Remise en état - Suite

Deux nouvelles pièces viennent d'être imprimées pour le transcripteur morse:

• La molette de réglage de la tension du ressort de rappel des électro-aimants. La difficulté est ici de définir correctement le double pas de vis qui n'est pas au format ISO. Après plusieurs essais la bonne forme est trouvée.

• Le support du rouleau d'encrage de la molette d'impression. Une forme simple a été choisie qui sera peut-être revue ultérieurement pour une réalisation usinée. Le rouleau utilisé est un feutre de polissage de la marque Dremel.

Il me reste encore à rechercher quelque vis manquantes dans mon stock dont celle de réglage de l'appui de la palette de pression pour l'encrage, à essayer d'usiner les protections des coupelles des huiliers puis à tester l'ensemble avec les électro-aimants sous tension.

Morse: Charles de Vos - Remise en état

Le transcripteur télégraphique Morse signé Charles de Vos acheté lors du salon radio de La Louvière est en cours de restauration. Un travail minutieux que je n'ai pas voulu parfait en terme de polissage afin de conserver l'esprit d'un appareil ayant servi. A ce propos, l'usure de certains engrenages confirme une utilisation intense.

Un  nettoyage effectué avec une solution de vinaigre, de la paille de fer pour le cuivre et pour les pièces en acier avec de l'Evaporust puis un polissage des vis au tour d'horloger. Les pièces ne seront ni laquées ni vernies et prendront une belle patine avec le temps. Une pièce a dû être ressoudée à l'étain.

Les électro-aimants sont rendus fonctionnels après réfection des lames assurant le raccordement. Ceci permettra de faire fonctionner le transcripteur.

Le résultat est assez satisfaisant si l'on compare avant et après nettoyage:

Les pièces manquantes vont être réalisées, au moins dans un premier temps, en impression 3D PETG-CF Noir pour être remplacées par des pièces originales si je les trouve.

Vont ainsi devoir être fabriqués:

- la roue support du papier (fait),

- l'écrou de réglage de la tension du ressort (fait),

- au moins un des pieds en bois,

- le système d'encrage de la roulette d'impression

La conception de l'écrou de réglage n'est pas évidente s'agissant d'un double pas de vis qui n'est pas évident à modéliser mais c'est chose faite. Le système d'encrage sera réalisé en deux versions, l'une conforme à l'original, l'autre permettant l'utilisation d'un feutre pour des démonstrations. Encore du travail de conception 3D en perspective...

Microtel 1200: Poursuite du dépannage

Le travail sur le Microtel 1200 continue avec la vérification des principaux éléments dont la continuité des enroulements du transformateur et du filament de la triode Planar GE (modèle inconnu) de l'oscillateur local. 

Ceci étant fait,  il s'agit maintenant de refaire le mécanisme d'entraînement du curseur de fréquence. Il semble qu'une chaîne à billes était utilisée mais je n'ai ni exemplaire de celle-ci, ni l'aiguille d'affichage. L'entraînement d'origine - gauche - ne correspond à aucun diamètre classique et facile à trouver.

J'ai donc dessiné un engrenage d'entraînement d'une chaine à billes de 2mm de diamètre, en commençant par une empreinte en creux puis en me dirigeant vers une forme d'engrenage, la version définitive étant dotée de deux flancs pour éviter que la chaîne ripe.

L'aiguille est conçue pour glisser sur le rail supérieur en étant entraînée par la chaîne à billes. Un encastrement est prévu pour sertir celles-ci.

La chaîne s'avère être ici de bien piètre qualité, les billes s'écrasant lors du sertissage. Un point de colle est donc ajouté pour tenir l'ensemble. Après quelques réglages, l'ensemble fonctionne bien à blanc mais je ne suis pas sûr que la chaîne tienne lors du balayage motorisé..

Il est fort probable que les caractéristiques de l'engrenage aient à être revues quand l'ensemble sera testé pour garantir la précision de l'affichage. A suivre.
 

TE1501G: Contrôleur de quartz

Le test de l'activité d'un quartz permet de contrôler que celui-ci fonctionnera parfaitement une fois installé dans l'équipement l'utilisant. Un testeur de quartz était un outil indispensable dans les ateliers de maintenance dont ceux de l'armée. C'est ainsi que Tekelec a fabriqué un petit testeur que l'on trouve sur le marché de l'occasion, le TE1501G.

J'ai, comme beaucoup de radio-amateurs, fabriqué un testeur avec la difficulté de disposer de tous les supports possibles. Ici, le problème est très élégamment solutionné avec un support à pince, un support à sept broches et un support octal.

On remarquera la présence d'un quartz de référence permettant de vérifier le bon fonctionnement (appui simultané sur 'Marche' et 'Test Int.'. Une fonctionnalité diablement pratique pour lever le doute sur certains quartz peu actifs.

Ce testeur a été approvisionné dans le cadre d'un marché de 1977 du STTA comme indiqué sur l'étiquette au dos de l'appareil.

Luxman: Fonctionnel

La remise en état de l'amplificateur L200 est terminée. Il restait à remplacer les deux condensateurs de filtrage, des ELNA 8200µF/50V par les KEMET reçus cette semaine. Le brochage n'est pas totalement identique mais les deux condensateurs pourtant un peu plus gros s'installent sans difficulté.

Cet amplificateur remplace mon premier amplificateur japonais - Kaïdo une sous-marque probable -  datant des années 80 parfaitement fonctionnel après 40 années d'utilisation mais d'une qualité inférieure et nécessitant lui-aussi un changement des condensateurs.. 

Le résultat est remarquable à l'écoute sur mes deux colonnes Cabasse que ce soit à partir de la platine Technics SL1700 (tête ADC XLM markIII), du magnétophone à bande Akaï ou du lecteur de CD JVC. Un adaptateur Bluetooth de qualité me permet d'écouter depuis ma tablette ou la télévision.

Luxman: Remise en état d'un L200

Ayant récupéré l'amplificateur Luxman L200 acheté par mon beau-père en 1986, je me suis lancé dans une opération de maintenance afin de redonner à celui-ci toutes ses qualités. 

Comme sur tous les amplificateurs de cette série, la diode Zener assurant l'alimentation de la luciole 24V a fortement chauffée. Celle-ci est immédiatement enlevée, une diode LED étant installée avec la bonne résistance chutrice.

Tout l'équipement est soigneusement dépoussiéré, et les traces de goudron de cigarettes - années 80 - éliminées sur la face avant mais aussi sur le radiateur. Toutes les condensateurs chimiques sont remplacés par des condensateurs Panasonic. Des radiateurs sont installés sur les transistors drivers.

Il me faut encore commander les deux condensateurs de filtrage de 10000µF/50V en choisissant une tension de 63V. Mon choix se porte sur des Kemet à très grande durée de vie. A suivre...

T264: Réparation d'une carte FI-1

Un défaut dans la CAG du récepteur T.264 d'un ami m'a conduit à inspecter sa carte FI-1. Comme je m'y attendais deux condensateurs électro-chimiques fuyaient. J'ai déjà rencontré ce problème sur mon T264 il y a de cela déjà 15 ans avec des condensateurs de 100µF. Ici, il s'agit de 25µF de la marque FRACO.

Ceci confirme l'absolue nécessité d'inspecter visuellement toutes les cartes de cette série de récepteurs et de changer les chimiques litigieux. Le défaut reste cependant très perceptible conduisant à devoir investiguer plus en avant

L'étude du schéma s'avère indispensable pour identifier les sources possibles de l'instabilité de la CAG: circuit CAG SL621, amplificateurs opérationnels pilotant les trois amplificateurs FI SL612C pouvant eux-mêmes être en défaut, condensateurs divers...
Deux problèmes sont présents: pompage sur le gain et claquements dans l'audio. Tous les condensateurs chimique de la section CAG sont dessoudés et vérifiés au pont LCR. Ceux hors tolérances sont remplacés.

Après remontage pour test, le pompage a disparu (condensateur de 150µF mesuré à 10µF) mais les claquements dans l'audio sont toujours perceptibles sur des signaux forts. Les deux condensateurs de 220µF de l'alimentation du circuit de CAG sont à leur tour testés et remplacés car 'secs'. Ce changement corrige le dernier problème. Les claquements étaient probablement dû à l'instabilité sur de fort signaux de ce rail d'alimentation dont la tension est fixée par une diode Zener.