Le pylône étant désormais correctement installé, il me faut maintenant démarrer les travaux préalables à l'installation des aériens dont en particulier la mise à la terre. Un boitier étanche accueil les deux arrivées de terre: celle du pylône et celle de la maison. Une barrette de terre permet de déconnecter ces deux terres.
Il reste à réaliser la mise à l'équipotentielle des différents éléments du pylône.
Le nouveau pylône est enfin en place non sans difficulté pour trouver comment installer un support solide sur un appui non plan, l'un des cotés étant un talus d'un mètre de haut. En final, un système satisfaisant a été installé en utilisant une échelle coté bas, une armoire de 42U démontable sur la talus et les deux sections du mât précédent appuyées sur un barreau de l'échelle et sur un plateau de l'armoire. Le reste n'a été qu'une question de force et de bras.
Fin d'après-midi, le support temporaire est démonté, les retouches sur la galvanisation effectuée et le pylône redescendu en position basse (environ 8m). Il me faut graisser un peu plus les câbles sur les enrouleurs, trouver un bidon suffisamment grand pour protéger le treuil de montée. Ensuite il faudra attaquer la phase de raccordement de la terre puis de l'installation des coaxiaux. J'ai maintenant tout le temps, le jardin n'étant plus encombré par tous les éléments.
J'attends aussi une éventuelle réaction du voisinage dûment informé mais a probablement rapidement oublié que ce pylône remplace un mat certes plus discret mais installée depuis plus de 10ans sans que cela n'est jamais posé de problème. A suivre donc.
La chaleur de ce week-end n'a guère permis d'avancer sur les gros travaux hors le nettoyage de tous les axes, poulies et autres éléments d'accastillage du pylône, lequel devrait être mis en position ce vendredi.
J'ai cependant pu avancer sur la flèche en installant le roulement GS-65 sur le plateau du haut sans avoir à couper le tube traversant existant. Le cordon de soudure de ce tube empêchant le passage de la partie basse du roulement, il a fallu improviser avec une cale constituée de trois rondelles d'époxy n'ayant pas possibilité d'usiner une cale en aluminium.
Les condensateurs de filtrage de l'alimentation secteur du FS-5000 sont des condensateurs RIFA ancienne fabrication hélas connus pour exploser lors d'une mise sous tension après plusieurs années d'arrêt. Ces condensateurs se trouvent dans la majorité des blocs de filtrage des appareils électroniques professionnels des années 80 à 90, en particulier dans les prises filtrées Bulgin. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai remplacé ces condensateurs voire carrément supprimé.
Mieux vaut prévenir que guérir en remplaçant ces condensateurs par des modèles plus récents mais de même type, à savoir X2 ou Y2 en fonction de leur rôle. Il faut pour cela ouvrir le boîtier (4 vis), enlever un couvercle de protection, enlever les trois vis plastiques de fixation des radiateurs, dessouder l'arrivée 220V (2 fils blancs) puis la sortie 14V, dévisser la platine (2 vis) et ne pas oublier d'enlever la diode LED verte.
Trois autres condensateurs bien moins accessibles doivent être changés dans le logement du boitier. Il forment le filtre d'entrée secteur. Et ici, il faut beaucoup de doigté et de dextérité pour effectuer cette opération d'autant qu'il enlever la pâte silicone de protection qui sera ensuite remplacée.
Avant de refermer, l'ensemble est testé: la diode verte doit s'allumer et une tension de 14.3V mesurée sur les plots de sortie sous le boitier. Cette tension rester constant sous charge, une ampoule 12V de quelques watts par exemple.
Le remontage s'effectue dans l'ordre inverse en prenant soin de recoller la diode Led avec une silicone ad'hoc. Le positionnement du couvercle doit impérativement être effectué après avoir enlevé le blindage en cuivre que l'on positionnera sur le boîtier. Ceci pour éviter que les cotés de ce blindage ne se replient sur eux-même.
Il me faut maintenant m'attaquer à la réfection d'au moins un bloc batterie...
Le plus remarquable clone de l'Apple II est sans conteste le Multitech MPF-3 apparu en 1984 et dont je pense qu'il n'a quasiment pas été distribué en France voire même en Europe. Mon modèle provient d'une tentative de distribution par la biais d'une petite société d'informatique dans laquelle je travaillais en 1985.
Il me semble aussi me rappeler qu'une grande partie des circuits logiques avaient été changés pour utiliser des circuits de la série 74C CMOS en lieu et place des séries 74LS pour réduire la dissipation thermique. Mais je n'ose (plus) ouvrir la machine. Dernière particularité, le port du Joystick utilise un connecteur DB9 mâle là où un Apple IIe propose un connecteur femelle. J'ai retrouvé les adaptateurs réalisés à l'époque.
La machine reprend vie dès son branchement après 24 ans d'arrêt et de stockage affichant un 'Apple //e' au démarrage et lançant sans aucun problème un jeu dans le lecteur de disquette. Les couleurs sont toujours aussi magnifiques (ici saturées par le flash sur la photo du jeu Hardhat) mais le bruit du ventilateur de refroidissement est agressif - je l'avais oublié.
Un test de mon Apple IIc est apparu indispensable avant de remonter celui-ci au grenier. Cette machine est superbe pour jouer car intégrant tout ce qui est nécessaire pour jouer hors peut-être une carte son type 'mockingboard' avec une interface souris, une interface joystick et un lecteur de disquette. Sans oublier son processeur CMOS 65C02 que n'avait pas l'Apple IIe.
Après déballage la machine apparaît exactement dans l'état avant son remisage il y maintenant près de 25 ans, avec son alimentation, son petit moniteur 9", sa souris, son joystick et quelques disquettes de jeux que j'ai copiée pour mon fils tout jeune à l'époque.
Après branchement, et remise sous tension sans aucun problème d'aucune sorte et un lecture sans erreur du floppy, c'est de nouveau l'émerveillement devant les jeux des années 85.
Le problème constaté sur la répétition de touches sur mon Apple IIe que j'ai remis en service est résolu.
Ce problème était bien lié comme je le pensais à un défaut du contrôleur de clavier AY-5-3600-PRO. Tout est rentré dans l'ordre après son remplacement.
Enfin presque, puisque le lancement de l'auto-test a généré un problème sur la carte Souris avec une bonne odeur de bakélite brûlée et un léger dégagement de fumée. De fait le tampon de données du bus 74SC245 est brûlant au touché.
Les pièces pour redémarrer le FS-5000 sont arrivées aujourd'hui avec les condensateurs requis pour remplacer les découplages 220V RIFA ainsi que deux piles 3.6V pour l'unité centrales et 2x12 éléments Cadnica qui permettront de refaire les batteries à l'identique ou presque.
Presque identique car les éléments N1200SCR sont devenus introuvables de même que toute la série SCR (charge rapide). J'ai donc opté pour des Cadnica KR1800SCE qui accepteraient une charge rapide avec une capacité légèrement supérieur.
La (re)construction du premier pack est planifiée pour ce week-end. A suivre donc.
Pour découvrir que la panne provenait du condensateur C7 dans le circuit primaire, condensateur totalement sec bien que parfait d'aspect extérieur. Et bien sûr, le test sur le circuit imprimé n'avait rien mis en évidence.
Après remplacement, l'alimentation redémarre parfaitement. Il est donc temps de nettoyer cette machine stockée dans son jus avec le démontage intégral de l'ensemble y compris de chaque touche pour un nettoyage de celles-ci.
La fixation du pied du nouveau pylône vient d'être effectuée après avoir enduit les semelles et le béton d'une bonne couche de goudron de houille pour encore réduire l'oxydation. Le treuil de relevage est fixé, et le câble sera installé sous peu.
