lundi 27 décembre 2021

RS560: Redémarrage du panoramique - Suite 1

Le dépannage de l'adaptateur du panoramique du récepteur CSF RS560 se poursuit avec la vérification des tensions de la THT. Il m'a fallu pour cela ressortir la sonde THT Tekronix P6015, étalonner celle-ci sur une source HT de qualité - HP 6115A - et extraire le connecteur THT de raccordement de la tension d'accélération.

Cette mesure est loin d'être simple au regard des fuites - l'odeur de l'ozone ne trompe pas - et de la capacité de la sonde. J'ai cependant mesuré 12kV au lieu des 20kV. Le test du multiplicateur de tension nécessitant de connaître la fréquence et la tension d'attaque, il m'a fallu mesurer les caractéristiques de sortie sortie de l'oscillateur.


A vide, cette sortie présente un signal à 37kHz d'une tension crête-à-crête de 3.8kV de forme quasi rectangulaire. Je pourrais éventuellement tester le multiplicateur de tension à partir d'une tension bien plus réduite d'une centaine de volt et de même fréquence mais mon générateur de fonction de fournie guère plus de 10V.

Après réfection du connecteur THT et redémarrage, le signal apparaît être de meilleur qualité et la trace de marqueur bien focalisée, du moins au centre de l'écran. Elle reste cependant incorrecte ailleurs comme cela peut être vu sur la photo d'écran ci-dessous.

N'ayant trouvé aucune documentation de dépannage, ni même le datasheet de la THT Thomson TH-7107-1, je reste dans l'incapacité de déterminer si ce problème provient d'un réglage à affiner suite au change du tube ou d'un problème sur les tensions d'attaque.

Il reste à dépanner l'affichage de la fréquence du marqueur avant de pouvoir mettre en attente la suite du dépannage, le temps de trouver la documentation ad'hoc.

dimanche 19 décembre 2021

Divers: Alimentation BA-177B

Fabriquée par la société T.E.A.M, société ayant par ailleurs fabriqué l'alimentation batterie du P100, l'alimentation BA-177B est destinée à remplacer le dynamotor DY-16A utilisé sur certains postes VHF TR-AP de la société SOCRAT.


Fabriqué en 1962, ce bloc s'avère être encore parfaitement fonctionnel sans même avoir à changer les condensateur. Il délivre 250V (à vide) pour 24V en entrée. 

J'ai pu trouver sur un Forum la planche de câblage du dynamotor DY-16A pour les postes TRAP-19 et TRAP-26.

dimanche 12 décembre 2021

RS560: Redémarrage du panoramique - Suite

L'adaptateur panoramique du RS560 commence à reprendre vie. Après avoir injecté un signal à 500kHz sur l'une des entrées, j'ai pu suivre celui-ci jusqu'à l'entrée d'un double amplificateur large bande. Par-contre aucun signal n'est présent en sortie. Le MC1545 est probablement en cause. Celui-ci est alimenté en +5V/-5V (quand la spécification indique +12V/-12V) mais une mesure de la tension montre que celle-ci est de +3V/-3V laissant entendre que le problème se situe bien sur ce circuit.

Quelques coups de pince coupante après, un support tulipe est installé et la tension mesurée à vide est correcte. J'ai par chance dans mes stocks quelques MC1445 céramiques identiques au MC1545 mais avec des températures de fonctionnement plus réduites. L'adaptateur n'ayant pas vocation à être réinstallé dans un Shelter et à aller sur le front de l'Est, ce composant fera parfaitement l'affaire. 

carte réparée

Après installation et injection d'un niveau de 10mV, un signal est visible quoique déformé. Il va me falloir maintenant comprendre comment réduite la trace du marqueur à un point, ce qui devrait aussi rendre la trace du signal bien plus nette.


samedi 11 décembre 2021

RS560: Redémarrage du panoramique

L'adaptateur panoramique du RS560 semble avoir été fabriqué par la société Ferisol. L'unité en ma possession a hélas eu son tube cathodique cassé durant le transport. J'avais heureusement pu mettre la main sur un tube similaire mais d'une rémanence bien plus faible. L'ensemble avait été remisé le temps de trouver une documentation que je n'ai toujours pas trouvée. 

J'ai décidé, il a quelques mois, d'analyser le fonctionnement de cet équipement en commençant par vérifier les alimentations puis l'affichage cathodique. Dès la mise sous tension, un amorçage a démarré entre le blindage mu-métal et le blindage graphite extérieur du tube. De fait le tube original ne disposait pas de ce blindage. 

Après avoir vainement tenté de mettre à la masse le blindage du tube avec une tresse métallique, j'ai décidé d'éliminer celui-ci ce qui a résolu tous les problèmes de fuites et d’amorçage.

L'étape suivante a consisté à comprendre le fonctionnement de l'unité pour identifier les entrées mais aussi pour résoudre les problèmes restants dont le blocage de l'affichage du marqueur, et la largeur de celui-ci sur la trace, largeur a priori trop importante.

Les condensateurs de filtrage ont ensuite été changés, plus par mesure de précaution, que par réelle nécessité, la plupart étant encore dans les tolérances. Ceci n'a pas cependant pas résolu le problème de la trace.

L'étude du fonctionnement s'est basée sur l'analyse des entrées coaxiales et des composants des différentes cartes consistant le tiroir d'analyse. Cet adaptateur prend en entrée les FI à 500kHz de récepteurs RS560, lesquelles sont amplifiées, puis mixées avec un oscillateur contrôlé en tension dont la fréquence centrale est de 614kHz avec une excursion maximale de 50kHz de part et d'autre. Le signal résultant passe par deux filtres à quartz de 114kHz puis par deux détecteurs, l'un linéaire, l'autre logarithmique.

Comme je le pensais, les signaux d'entrée sont injectés sur les deux prises BNC de la face arrière. Il me reste maintenant à comprendre pourquoi l'injection d'un signal de 500kHz ne génère aucune déviation verticale. Ceci sera facilité par l'identification des fonctions de chacune des cartes.

dimanche 5 décembre 2021

Divers: Réparation d'un ondule MGE ESV8+

Plusieurs coupures électriques assez longues ont mis en évidence la fatigue des batteries d'un onduleur APC UPS 420 et un problème sur un autre. Ayant en stock deux onduleurs Merlin-Gerin ESV8+ et ESV11 d'une capacité supérieur, j'ai approvisionné les batteries ad'hoc 12V en 9Ah, les batteries originales étant en 7Ah. 
 
J'avais stocké ces deux onduleurs au regard de la quantité de batteries requises (3 pour le modèle ESV11 et 2 pour le modèle ESV8+), l'un d'eux ayant par ailleurs montré un défaut. Ces équipements m'avaient été donnés par MGE à la fin d'un salon Interop à la fin des années 90 sur lequel j'avais organisé un espace de démonstration de produits de sécurité informatique dont certains fournisseurs ont aujourd'hui disparu: MatraNet et son pare-feu M-Wall, la société Milkyway...
 
Si l'onduleur ESV11 a redémarré sans aucun problème, l'ESV8+ présentait toujours le même défaut: l'autotest passe parfaitement mais les sorties ne sont pas alimentées. J'avais, à l'époque, abandonné l'idée de le réparer ne disposant pas des schémas.
 

Après avoir tenté de réparer l'onduleur APC, un modèle bien plus simple, qui passait en défaut sur perte de l'alimentation 230V, je me suis lancé dans la recherche du défaut de l'onduleur MGE pour découvrir que l'un des contacts d'un relais était 'brulé'. Par chance, ce même relais est utilisé sur l'onduleur APC HS. Après démontage sur l'un et remontage sur l'autre, l'onduleur fonctionne de nouveau parfaitement.
 
Ces modèles commencent a être assez anciens. Ils ne sont probablement pas aussi efficaces en mode secours que les modèles les plus récents - les MOSFET ont bien évolué en 20 ans - mais ils sont réellement robustes.

vendredi 3 décembre 2021

P100/4: Alimentation batterie

Le goniomètre P100 en ma possession dispose d'un convertisseur 24V conçu par la société T.E.A.M permettant de l'alimenter en mobile sans avoir à embarquer les multiples piles 67V et 1.5V normalement utilisées.

Un bac avait été ainsi ajouté qui devait probablement contenir 10 éléments d'accumulateurs de 2.4V dans lequel j'ai pu installer deux éléments 12V/2.4Ah ainsi qu'une alimentation à découpage permettant de recharger ces éléments ou d'utiliser le poste en station fixe. Ces éléments sont calés et assemblés par quelques colliers rilsan.

J'ai la chance à quelques kilomètres un fournisseur de batteries de marque Acedis - Piles Ou Face à Dourdan - disposant d'un bon stock à des prix très intéressant d'autant que l'achat est franco de port.

lundi 1 novembre 2021

Antenne: Installation d'une nouvelle antenne active HF

Une antenne de type PA0RDT avait été installée il y a plusieurs années avec d'assez bons résultats. Puis, suite à diverses modifications dans la configuration des aériens, cette antenne avait été désinstallée et remisée.

La mise en place d'un KiwiSdr avec un sélecteur d'antenne a relancé le sujet de la réinstallation d'une antenne active. La choix a été rapidement fait entre quelques antennes professionnelles probablement excellentes mais très voire trop lourdes (R&S HE015, Alcatel CellWave) et une antenne simple de type PA0RDT.

De type PA0RDT car depuis la première publication plusieurs nouveaux schémas sont apparus dont celui de PA3FWM que j'ai adopté avec quelques aménagements. En particulier le remplacement du transistor de sortie par un 2N4036 certes moins adapté que le 2N5583 conseillé mais que j'ai en stock et qui sont d'une qualité de fabrication irréprochable, celle des années 80. 

D'un coté l'alimentation et de l'autre l'antenne avec ici un double-gate en entrée.

La lecture de nombreuses études dont celle du département Australien de la défense m'a conduit à intégrer une alimentation stabilisée très faible bruit dans l'antenne même. Ici encore, un 2N4036 est utilisé en driver derrière un bon vieux LM723.

Ne pouvant suivre les recommandations d'installation sur un mat disposant d'un plan de sol, j'ai décidé d'installer l'antenne sur une faîtière du toit par le biais d'un support en zinc de fabrication maison. 

A suivre.

samedi 23 octobre 2021

P100/3: Redémarrage - Tests

Le temps étant relativement beau, les premiers tests du P100 avec le cadre maison ont pu être effectués en extérieur. Bien que prévu pour du relevé de direction sur des émetteurs proches, un nul peut être fait sur un émetteur situé à plusieurs centaines de kilomètres. 

Il me reste à traduire le seul manuel que j'ai pu trouver lequel est rédigé en Allemand. Si un lecteur disposait de la version française, je serais heureux d'en recevoir une copie numérique.

dimanche 17 octobre 2021

P100/3: Redémarrage - Suite

Mon radio-goniomètre en champ proche P100 ne dispose pas de son cadre. Il m'a donc fallu en construire un. La première idée a été de le réaliser d'une pièce avec une cintreuse. Une option que j'ai repoussé préférant d'abord faire simple.
 
Avec pour cela quatre bouts de tuyaux de cuivre de 14mm, quatre coudes et deux sections de carré d'aluminium de 16mm de coté.

Les carrés d'aluminium sont usinés avec une mèche de 14mm - je n'ai hélas pas d'alésoir de ce diamètre  - pour qu'un tube de cuivre entre  'juste'. L'ensemble sera coupé après ajustement pour former la partie basse du cadre. Les deux sections ainsi constituées seront connectées à l'aide d'un rond isolant usiné à 12mm et fixé par deux vis parker. Cet isolant est percé à 2mm pour laisser passer le brin d'antenne de levée de doute.

La section supérieure du cadre est percée pour recevoir deux traversés Téflon par lesquelles passera le brin. En effet, contrairement à l'original sur lequel le brin de levée de doute est fixé sur le coté du cadre, la modification pour l'Armée Française impose que le brin soit fixe et, de fait, passe par le centre du cadre. 
Ceci explique la fixation de la partie tournante par une vis plastique percée sur son axe. Le brin de 2mm est raccordé par le biais d'une fiche installé dans le bloc supérieur du récepteur.
 

J'attends maintenant d'approvisionner les deux batteries plomb de 12V pour commencer à tester la qualité de cet équipement et probablement l'utiliser pour déterminer la source d'un brouillage constant sur la bande 80m mais qui en pratique s'étend de 3 à 12Mhz tout les 57kHz.
 

samedi 9 octobre 2021

P100/3: Redémarrage

Un excellent ami m'a fait cadeau d'un radio-goniomètre en champ proche (Nahfeldpeiler) datant des années 1960. Fabriqué par Telefunken, le P100/3 fonctionne sur le principe de la mesure du niveau du signal reçu par antenne boucle, une antenne directive. Équipé de tubes basse consommation, cet équipement fonctionne sur piles. La photographie ci-dessous, extraite du manuel d'utilisation, le montre en situation de relevé de direction.

Utilisé en France, le modèle en ma possession a fait l'objet d'une modification visant à rendre l'antenne mobile facilitant ainsi le relevé. L'alimentation de l'équipement s'effectue par le biais d'un mutateur conçu par la société T.E.A.M et installé dans le logement des batteries. Ce mutateur est alimenté par une batterie 24V qui prenait place dans un bac conçu sur mesure vissé à l'arrière de l'appareil.

Un relevé partiel du schéma de ce mutateur a permis d'en comprendre le fonctionnement qui tourne autour d'un transformateur dont le primaire est alimenté par un oscillateur constitué de deux transistors OC28 et doté de trois secondaires fournissant la tension d'anode de 75V simplement filtrée après redressement, la tension filament de 1.4V régulée - 4 transistors dont un OC29 - et enfin les tensions de polarisation de -1,5V et -3V. Une sortie redressée fournissant 1.4V est ici non utilisée. 


L'odeur caractéristique d'un condensateur chimique en mauvais étant se dégageant du mutateur a conduit à changer d'office tous les condensateurs de filtrage. Ces derniers ont été vidées afin de conserver l'enveloppe extérieure dans laquelle un condensateur de très haute qualité est inséré dans un calage en carton. Les deux extrémités sont fermées à la colle thermofusible afin de faciliter un démontage si besoin est.  Une CTP cassée est remplacée par une CTP de valeur proche que j'avais en stock.


Après vérification, le mutateur est mis sous tension avec les sorties anodes et filaments chargées par des résistances: tout fonctionnement immédiatement avec ce bruit caractéristique de ces convertisseurs. Les tensions de polarisation sont cependant un peu faible et mettent plus de 10 secondes pour atteindre leur valeur maximale. Le relevé du schéma montre que ces tensions sont obtenues à partir d'une tension stabilisée par Zener de -5V avec un résistance marquée 2.7ko mais mesurée à 3.2ko alimentant deux condensateurs via deux résistances de 82ko avec, pour la ligne de -1.5V une résistance chutrice en amont. Le temps de charge du condensateur est de l'ordre de 9 secondes ce explique le temps de montée du la tension constaté. La consommation sur les rails de polarisation est suffisamment faible pour ne pas décharger les condensateurs. Les tensions de polarisation redeviennent correctes après l'installation  en d'une résistance sur la 2.7ko afin de redonner une valeur dans les normes.

Après contrôle de l'absence de tout court-circuit sur les rails d'alimentation coté récepteur, le mutateur est raccordé, alimenté et le récepteur mis sous tension. Quelques secondes à peine après, un souffle est audible et les tensions sont toutes correctes: le récepteur reprend vie. 

Le bon fonctionnement est confirmé avec le générateur connecté sur les entrées antennes. Attention: les entrées ne sont pas les même sur le connecteur en fonction de la gamme. N'ayant pas remarqué cela sur le schéma, j'ai tout d'abord cru que les trois bandes hautes étaient désalignée. 

Il m'a ensuite fallu dégripper l'axe de commande du volume, lequel pilote aussi la CAG en mode manuel. Au regard de la longueur du canon de fixation, de l'impossibilité de dégripper l'axe malgré plusieurs tentatives avec force de WD40 et de chauffe du canon, la meilleur solution - hors de le démontage risqué de ce double potentiomètre- a été de percer trois trous d'un millimètre perpendiculairement au canon afin de pouvoir lubrifier l'axe tout en le chauffant.

Le raccordement sur une de mes antennes HF confirme l'excellent fonctionnement de ce petit gonio HF, du moins dans sa fonction réception, car il me reste à fabriquer le cadre.


A noter: le fond noir sur les disques d'aluminium derrière les commandes a tendance à se désagréger au simple touché. J'ai donc numérisé ces derniers dans l'attente de trouver une solution peut-être via la réalisation de décalcomanies à l'imprimante. 

Les modifications apportées sur ce modèle pour rendre l'antenne mobile sont assez simples: un disque en époxy portant deux pistes est installé sur la base. Le plateau de l'antenne vient se positionner sur l'axe au dessus de ce disque. Deux balais frotteurs assurent la liaison du cadre vers la base. Un disque gradué permet le relevé de direction.
 

A suivre pour un test de relevé de direction en grandeur réelle...

dimanche 12 septembre 2021

D2108: Tantales, encore et toujours

Le mesureur de niveau Siemens D2108 est bien pratique pour faire certaines mesures dont la comparaison des caractéristiques d'antennes sur certains signaux. J'ai ainsi voulu l'utiliser dernièrement pour étudier deux types d'antennes actives. Et bien sûr Murphy s'est invité: le Pegelmesser refusant de passer les autotests lors de la mise sous tension. 

Soupçonnant encore un problème de condensateurs tantales en court-circuit, j'ai ouvert l'équipement pour valider mon hypothèse laquelle s'est confirmée en vérifiant le rail d'alimentation 12V. 

Sur un tel équipement dont toutes les cartes sont blindées, cette recherche s'avère fastidieuse, d'autant qu'après avoir changé le coupable et remis sous tension l'appareil un deuxième condensateur a décidé lui aussi de cesser de travailler.

Et comme les problèmes ont tendance à se cumuler, après changement du second coupable, et au bout quelques minutes de chauffe, une fumée a commencé à se dégager d'une carte. Après inspection, c'est de nouveau un tantale sur le rail d'alimentation 24V qui s'est mis en court-circuit mais avec une résistance de 56R qui a brulé.

Je croise les doigts car après plusieurs remises sous tension aucun nouveau problème ne s'est déclaré. A suivre donc.

dimanche 15 août 2021

SDR: Alimentation linéaire

Le KiwiSDR est actuellement alimenté par une alimentation à découpage qui a tendance à chauffer un peu et dont il est probablement qu'elle soit bien plus bruyante - au sens radio-électrique- qu'une alimentation linéaire. 

Ayant dans mes stocks un alimentation Sodilec SDSI/DT 5.8 (5V 8A), je n'ai eu qu'à concevoir un couvercle d'adaptation en époxy pour disposer d'une alimentation de qualité mais probablement pré-régulée à thyristor. Bien que n'ayant pas le schémas de cette alimentation, il est probable que Sodilec ait pris toutes les précautions pour filtrer correctement celle-ci.

Le couvercle accueille les portes-fusibles, les interrupteurs, les diodes LED, les deux sorties ainsi que quelques tores de ferrite pour améliorer le filtrage. Un dispositif de type 'Crowbar' assure la protection des équipements connectés en cas de surtension en sortie. Ici, la sécurité bascule pour une tension de 5.7V mettant en court-circuit le rail 5V, le fusible de protection en amont sur ce rail 5V jouant alors son rôle.

L'ensemble alimente actuellement, et pour test, le KiwiSDR et le RadarCape.


dimanche 8 août 2021

KiwiSDR: Commutateur d'antennes


Le KiwiSDR est désormais doté d'un commutateur vers 4 antennes parfaitement fonctionnel. L'ensemble reste de taille très réduite, l'électronique du commutateur étant embarquée dans un coffret Eddystone de taille légèrement inférieure à celui du KiwiSDR.

Conçu pour une utilisation sous couvert, ce commutateur utilise quatre relais AXICOM IM02 pilotables en 4.2V et de petite taille. L'ensemble est installé sur une plaquette à trous métallisées avec la possibilité d'injecter si besoin une tension pour une antenne active et des cavaliers ( ajouté après avoir pris la photo ci-dessous) pour déconnecter si besoin la mise à la masse de l'antenne.

Le raccordement au SDR s'effectue par une prise 7 broches à vis et un cordon SMA/SMC de longueur réduite afin de pouvoir positionner le commutateur sur le boitier du KiwiSDR.

samedi 7 août 2021

Antennes: Fouet HF - Suite

Après plusieurs tests avec des transformateurs d'impédance à base de tores 4C65, il s'avère que la meilleure configuration pour une utilisation sur le KiwiSDR est un raccordement direct du fouet HF avec une connexion à la terre radioélectrique de mon pylône. Cette configuration permet la réception des VLF que ne m'autorise pas le dipôle replié du grenier.

Un boitier plastique de raccordement héberge deux plots à vis sur lesquels viennent la terre radio-électrique et la descente du fouet. Un condensateur de 0.1µF à haute isolation s'intercale entre le fouet et l'entrée du SDR. Deux parafoudres de ligne PTT PROTEL sont insérés entre l'antenne et la terre pour réduire l'impact d'une charge sur l'entrée. Ils sont ici soudés ce qui n'est peut être la meilleure solution mais je ne disposais pas de la plaquette à vis sur lesquels ces parafoudres sont normalement insérés.

La prochaine réalisation est celle d'un commutateur d'antenne qui permettra la sélection de l'une ou l'autre des antennes.

dimanche 1 août 2021

KiwiSDR: Modification et installation

Commandé jeudi 22 juillet chez Wimo, le KiwiSDR et son coffret métallique sont arrivés le lundi 26 juillet, la poste n'ayant pas livré le samedi alors que le colis était arrivé ....
 
Le lecteur attentif aura remarqué la présence d'un connecteur qui n'est pas présent sur le kit original: celui-ci permet d'extraire 4 des 10 signaux permettant de commander un commutateur d'antennes en installant l'extension logicielle ad'hoc. D'autres modifications mineures ont été apportées dans l'objectif d'améliorer le blindage de l'ensemble.

 
La masse des entrées SMA a été reliée au boitier à l'aide d'une pièce d'aluminium recouverte d'un feuillard de cuivre. Le contact avec le boîtier est assuré par pression lors de la fermeture du coffret.
 
 
La prise 7 broches passe parfaitement à gauche des ouïes de ventilation mais le perçage doit être  parfait pour prendre en compte le diamètre de l'écrou.

On devine ici la platine d'adaptation des sorties 11, 12, 13 et 14 utilisées pour piloter un commutateur d'antenne extérieur. Deux modifications de la fixation de platines ont été apportée par l'ajout de deux colonnettes; l'une reprise sur le PCB du Beaglebone, l'autre directement sur le coffret.

Les liaisons des GPIO vers la plaquette d'adaptation se font avec un connecteur 6 points (Vcc, Gnd, 4 sorties), un second connecteur en vis-à-vis étant utilisé pour raccorder le connecteur de la face avant.

La plaquette comporte quatre MOSFET pilotable en TTL avec tous les découplages nécessaires sur l'alimentation et les entrées. 
 
L'ensemble est installé à l'étage avec l'autre récepteur basé sur OpenWebRx et connecté, pour l'instant, à la même antenne derrière un multi-coupleur HF. Il est connecté à l'aide d'un dongle Wifi TP-Link AC1300 pour lequel le driver a dû être compilé.

Je n'ai pas encore eu le temps de faire de tests approfondis, notamment en comparaison de l'autre WebSDR, mais j'ai déjà pu noter de gros problèmes dans le support et le firmware :

- le site WEB http://kiwisdr.com/ est désormais réduit au strict minimum sans plus aucun accès au Forum depuis l'histoire de la 'porte dérobée'. Le forum offrait pourtant une aide précieuse pour tous les amateurs de modification. Sans parler des documents de conception et de la schématique qui n'est plus en ligne. Je ne peux qu'espérer qu'il s'agit d'un problème transitoire.

- La distribution logicielle intègre une image du système d'exploitation totalement obsolète: un Debian Jessie en 4.4.9-ti-25. Une mise à jour vers la dernière version (4.4.255ti-155) de cette distribution a été nécessaire pour obtenir les fichiers requis pour compiler le driver du dongle Wifi Archer TU3  (TP-Link AC1300). On notera à ce propos que la mise à jour du produit consiste à tirer la dernière version depuis le dépôt git et de la recompiler sur le Beaglebone. Ceci permet de préserver les extensions qui auraient pu être installées mais nécessite plus de 45mn de compilation lors de la première mise à jour. J'avoue repousser le passage à Debian 9 ou 10 au regard du travail que cela pourrait demander, d'autant qu'aucun paquetage pré-compilé n'est mis à disposition.

Petit regret par ailleurs, aucun mode digital amateurs dont le FT8 n'est intégré contrairement au OpenWebRx.