jeudi 17 mai 2012

Rubidium: Standard 10MHz terminé

Je viens tout juste de finaliser le standard de fréquence Rubidium à 10Mhz devenu nécessaire pour alimenter mes différents appareils de mesure, fréquencemètre bien sûr mais aussi générateur de fréquence, récepteur de mesure, pont RLC et banc de test.


Un coffret de récupération de petite taille - les spécialistes auront reconnu un coffret de lecteur DAT SCSI - permet d'intégrer le standard, une alimentation à découpage 24V, un répartiteur 4 voies, un ventilateur, un amplificateur 10MHz et enfin une petite unité de contrôle à base d'un PIC. Un radiateur de processeur XEON permet d'évacuer la chaleur générée par le standard et de le maintenir à sa température de fonctionnement de 65°C. Le radiateur d'origine est conservé.


Etant réalisé en un seul exemplaire, j'ai opté pour un câblage sur plaquette pastillée. Le signal de sortie du standard est amplifié avant d'être distribué pour fournir un niveau suffisant pour tous les appareils de mesure, le fréquencemètre étant le plus exigeant.

Le standard TEMEX est doté d'une liaison série permettant d'obtenir les paramètres de fonctionnement, et d'ajuster si besoin la fréquence. Une carte électronique utilisant un PIC, un afficheur LCD et deux boutons poussoirs permet d'afficher en permanence l'état du standard (verrouillé ou non) et les principaux paramètres. Une alarme est déclenchée en cas de dépassement de l'un des seuils de fonctionnement recommandé.

Je dois avouer avoir passé beaucoup de temps à recherche l'origine de l'absence de communication entre le standard et l'électronique de contrôle. La documentation du TEMEX indique que les signaux sont au niveau TTL, indication que j'ai incorrectement interprété comme directement connectable sur un microprocesseur.

Il n'en rien en fait, et il s'agit bien ici d'une liaison utilisant la signalisation RS232 imposant donc une inversion du signal avant traitement. Le PIC16F628A disposant d'un UART intégré facile à gérer sous interruption, j'ai préféré rajouter deux inverseurs quand il eut été possible d'utiliser un UART purement logiciel.


La plaque support s'intègre en lieu et place de la face avant du DAT par l'intermédiaire d'un adaptateur réaliser en époxy et découpé pour laisser passer l'afficheur et les deux boutons poussoirs dotés d'une diode LED.


L'ensemble est désormais installé avec les appareils et ne prend pas trop de place.


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