mardi 16 mars 2010

Divers: Je n'ai vraiment pas le temps de m'ennuyer

A peine un projet est-il terminé, ou un matériel réparé, qu'une panne survient ailleurs. Encore une manifestation de la loi de Murphy. Mais, tout compte fait, je n'ai pas à me plaindre, je ne m'ennuierais jamais !

J'ai passé le week-end à installer et à reconfigurer un ordinateur que j'ai récupéré avant qu'il ne parte à la casse. En fait, j'ai fait de deux machines en panne, une machine fonctionnelle. Celle-ci n'a rien d'un foudre de guerre, elle est animée par un bon vieux Pentium III Slot1 cadencé à 1GHz sur un bus à 133Mhz. Son défaut est d'utiliser de la mémoire RamBUS plus difficile à trouver de nos jours en grosse capacité que de la SDRAM classique. En fait, ce qui m'a amené à conserver cette machine (un Compaq Pro Workstation AP250 obsolète au regard des performances actuelles) est qu'elle est dotée de 5 slots PCI et de deux slots PC-AT. Oui, deux slots AT sur une machine à 1GHz !
Quel intérêt me direz-vous ?
Tout simplement celui de pouvoir continuer à utiliser certaines cartes PC-AT tout en profitant de performances jamais atteintes à l'époque de la conception de ces cartes. Cette machine remplace ainsi une autre machine d'origine HP,  elle aussi dotée de deux slots PC-AT mais était limitée à 650MHz par conception.
La nouvelle machine est équipée d'une carte HPIB PCAT-TNT me permettant de piloter mes matériels de mesure, et surtout d'une carte de décodage Wavecom W40PC utilisant un connecteur PC-AT encore très performante; du moins sur les modes de transmission supportés par la dernière version de logiciel publié il y a quelques années maintenant.
Ainsi, au moment de l'écriture de cet article, un décodage de la transmission SYNOP de la station météo de Hambourg est en cours pendant qu'une série de mesures est effectuée sur le pont d'impédance HP-1492, et tout ceci avec une charge processeur inférieure à 12%.



Une opération rondement menée dont j'espérais qu'elle serait suivie d'une petite période de repos. Trop beau pour être vrai puisque j'ai découvert ce soir même que mon récepteur de veille était muet. Pendant quelques minutes, j'ai craint le pire mais l'analyse du code d'autotest m'a rapidement soulagé: l'oscillateur local est annoncé en défaut. Il s'avère que ce récepteur, comme la majorité de mes équipements de réception, utilise une référence de temps externe laquelle est devenu muette !

Ce standard, qui était utilisé sur le réseau Radiocom 2000, comporte deux oscillateurs 5MHz dans des fours contrôlés en température. Un rapide contrôle de la sortie de ces oscillateurs sur les prises de test en face avant montre que ceux-ci fonctionnent parfaitement. La distribution est donc en cause, un transistor a du lâcher dans la section assurant la commutation automatique d'un oscillateur sur l'autre.
Du pain sur la planche pour demain soir. Fort heureusement le standard, monté dans un tiroir 19", est facilement extractible de la baie. Les fours étant maintenus sous tension même en l'absence de secteur par une batterie, je devrais pouvoir dépanner l'ensemble sans perdre en précision.

Aucun commentaire: